Bonjour tout le monde 🙂 C’est fou, le hasard me pousse déjà à vous reparler de l’Allemagne ! Car, il y a quelques jours, j’ai fait une découverte incroyable qui m’a replongée une fois de plus dans mon année passée à Rüdesheim-am-Rhein : ce qu’était véritablement « l’herbe à haricots »…
La dernière fois que je suis allée faire mon pti marché (entre parenthèses, j’adore faire le marché !!! Quel bonheur), je suis tombée en émoi devant le stand d’un petit producteur qui avait apporté plein de beaux bouquets d’herbes fraîches. Et, parmi elles, se trouvait une cagette de magnifique « herbe à haricots » !
Enfin, là c’est moi qui fais une traduction tout ce qu’il y a de plus libre du terme allemand « Bohnenkraut »… J’ai découvert cette herbe seulement au printemps dernier, en me promenant dans un jardin botanique avec un ami allemand, qui est cuistot de formation et qui m’a dit : « mais, tu ne connais pas la Bohnenkraut ?? C’est délicieux ! ça se mange avec des haricots verts : tu les fais revenir à la poêle et tu assaisonnes avec de l’ail et de la Bohnenkraut. C’est une spécialité de la région. »
Écoutant les sages conseils de mon ami germain, j’avais alors piqué une poignée de Bohnenkraut dans le jardin (le dites à personne hein !), acheté des haricots verts bien frais que j’avais blanchis, puis j’avais fait revenir le tout à la poêle avec de l’huile d’olive et de l’ail écrasé… Et c’était un DÉLICE !! L’herbe à haricots avait un goût assez fort, légèrement résineux, un peu piquant, très frais. L’arôme se rapprochait du thym, du romarin… ça se mariait très bien avec la douceur des haricots verts croquants. Bref, une histoire d’amour était née entre moi et cette herbe que je croyais typiquement allemande, rhénane même !
Alors, forcément, vous imaginez mon émotion lorsque je suis tombée (en plein Lyon !) sur une brassée de Bohnenkraut ! Toute excitée de ma découverte, j’ai demandé au gars : « vous appelez ça comment, cette herbe ? » Il m’a regardée un peu bizarrement et m’a répondu : « Ben, c’est de la sarriette. » Il y avait un couple de petits vieux juste à côté de moi et le papy a lancé : « Attention, c’est fort, ça, la sarriette ! »
Hahahahahaha.
Je vous raconte pas comme je me suis sentie quiche ! La Bohnenkraut, c’était de la sarriette ?? Tu parles d’une herbe typiquement allemande ! J’ai vérifié, la sarriette est bien « un genre de plantes à fleurs aromatiques de la famille des Lamiacées, que l’on trouve notamment sur les bords des chemins méditerranéens » (merci Wikipédia).
Bref, bonne rigolade.
Alors, pour faire de mauvaise fortune bon cœur (comme on devait dire à l’époque où la sarriette est arrivée à la cour des princes électeurs allemands), j’ai fait un sort aux petites pommes de terre nouvelles que j’avais achetées au marché : bien frottées mais pas épluchées, coupées en deux ou entières, hop ! dans la poêle bien chaude avec de l’huile d’olive, du sel, de l’ail en chemise, de la Bohnenkraut sarriette… et j’ai fait rissoler le tout pendant une quinzaine de minutes. Encore un peu de sarriette crue à la sortie du feu, pour le piquant…
Je n’avais pas de haricots verts, mais je me suis bien régalée quand même avec ma sarriette fraîche 🙂 Chers Radis, à bientôt pour de nouvelles folles aventures culinaires !
PS : un GROS merci à Yohann pour avoir refait au propre mon logo !!! T’as gagné une patate.
Je confirme 🙂 À Aniane (Hérault) je trouve de la sarriette sur le bord de l ancien chemin du tram. Elle se récolte en fleurs, comme le thym et le romarin pour la conserver séchée. Délicieuse avec le fromage de chèvre frais ou une pöelée de courgettes nouvelles 😉
Quel suspens…
Ah oui Yohann a bien retendu le trait de la fusée radis.
Merci pour le voyage Rhin – méditerranée!
Aaah alors c’est ça la sarriette !
Je voyais ça plus proche du thym en apparence…
Le logo vectorisé est très chouette.
Sympa comme recette, je crois qu’on a des haricots dans le potager, Yann en récolte on se testera ça ensemble ! 🙂
Sympa ta photo de profil, ça date du Japon ?
Bises.
Oui, c’est un des derniers restos que j’ai faits au Japon en novembre 2016. On devait être à Tokushima… Je me souviens que c’était un petit troquet sans prétentions, tenu par un vieux couple, et qui servait un de mes plats préférés : les chirashi ! (en gros, un « giant sushi composé », si j’ose dire : un bol de riz vinaigré à sushi surmonté d’un assortiment de poissons crus, œufs de saumon, pickles…)
Note : A l’instar des Youtubers, tu pourrais, pour favoriser ton référencement, ouvrir la fin de tes articles par une petite question innocente qui nous inciterait à laisser un commentaire.
Du genre « Saviez-vous que la Sarriette avait une telle renommée en vallée rhénane dans la deuxième moitié du XXème siècle ? »
Sinon, moins subtil mais pour plus de réponses « Et toi aussi t’aimes les patates à l’ail ? Parles moi en dans les commentaires ! » ^^
[BURN AFTER READING]
Huhuhu
Achille, le web guru 😉
Hummmm’! Ça fait envie ça! !chirashi!