Dernière étape en date : Pékin ! Mon trajet de 10 000 km en Transsibérien et en Transmongolien est donc officiellement terminé. Après un mois en Russie et dix jours en Mongolie, je viens de passer une semaine à explorer la capitale chinoise avec mes nouveaux potes. Une étape qui m’a très agréablement surprise ! Moi qui ne suis pas citadine, je ne m’attendais pas du tout à aimer Pékin… Et pourtant !

Avec les amis de Mongolie

Sur la Grande Muraille de Chine avec les trois copains de Mongolie qui m'ont accompagnée pendant toute cette semaine pékinoise : Colin, Joey et Antoine. Ils vont râler s'ils voient que j'ai utilisé cette photo, parce qu'ils trouvent que c'est ringard de faire des photos où on saute... Mai son n'a pas eu le choix, une petite dame s'était emparée de mon appareil et nous a si bien ordonné de sauter qu'on l'a tous fait !
Sur la Grande Muraille de Chine avec les trois copains de Mongolie qui m’ont accompagnée pendant toute cette semaine pékinoise : Colin, Joey et Antoine. Ils vont râler s’ils voient que j’ai utilisé cette photo, parce qu’ils trouvent que c’est ringard de faire des photos où on saute… Mais on n’a pas eu le choix, une petite dame s’était emparée de mon appareil et nous a si bien ordonné de sauter… qu’on l’a tous fait !

Tous dans le Transmongolien !

La semaine dernière, je vous racontais mon excellent trek d’une semaine en Mongolie. Peut-être vous souviendrez-vous que j’y ai rencontré un Français, Antoine, et deux Écossais, Colin et Joey ? Eh bien figurez-vous que le hasard voulait que nous prenions tous le même train pour Pékin ! C’est ainsi que nous avons décidé de réserver des chambres dans le même hôtel et de visiter la ville ensemble. Nous avons donc passé six super jours tous les quatre, avant qu’Antoine ne continue sa route vers Xi’an et que Colin et Joey ne rentrent en Écosse. Une expérience pleine de rigolades, que je ne suis pas près d’oublier 🙂

A bord du Transmongolien, sur la portion entre Oulan-Bator et Pékin. Il n'y a pas de 3ème classe, j'ai donc dû réserver un lit dans un compartiment quatre couchettes. Mon pote Antoine, rencontré en Mongolie, taille la bavette avec le couple de Français très sympa qui partageait mon compartiment. Derrière eux défile le désert de Gobi...
A bord du Transmongolien, sur la portion entre Oulan-Bator et Pékin. Il n’y a pas de 3ème classe, j’ai donc dû réserver un lit dans un compartiment quatre couchettes. Mon pote Antoine, rencontré en Mongolie, taille la bavette avec le couple de Français très sympa qui partageait mon compartiment. Derrière eux défile le désert de Gobi…

Une soirée pékinoise typique : fondue chinoise et karaoké !!

Comble du hasard (et du bonheur !), les trois autres participants du trek habitent carrément à Pékin ! Tous y travaillent en effet comme profs d’anglais. C’est ainsi que nous avons retrouvé plusieurs fois le Gallois « PJ » et les deux Russes Katya et Gleb… Pour faire la fête 🙂

Beijing by night - Beijing est le nom chinois de Pékin, qui est aujourd'hui utilisé aussi en anglais car le vieux terme "Peking" sonne très post-colonialiste en anglais... Ici, on voit la porte Qianmen qui marque l'extrémité sud de la place Tiananmen, tout près de mon auberge de jeunesse.
Beijing by night – Beijing est le nom chinois de Pékin, qui est aujourd’hui utilisé aussi en anglais car le vieux terme « Peking » sonne très post-colonialiste en anglais… Ici, on voit la porte Qianmen qui marque l’extrémité sud de la place Tiananmen, tout près de notre auberge de jeunesse.

En particulier, Katya nous a organisé une super soirée dans son restaurant de fondue chinoise préféré, « Hai Di Lao ». C’est un endroit complètement dingue, qui mériterait un article à lui tout seul !! L’accueil est incroyable : l’équipe a pensé à tous les détails pour qu’on se sente bien. Déjà, quand on fait la queue pour obtenir une table, on est assis dans une salle de cinéma où on nous distribue des snacks et des boissons, pendant que l’écran géant diffuse des animations. Mais ce n’est que le début…

Dans la salle immense, le décor projeté au mur change toutes les dix minutes, tandis qu’un robot circule dans les allées pour recevoir les assiettes sales. Dès qu’on s’assoit, on reçoit un tablier pour ne pas se salir, une petite serviette chaude pour s’essuyer les mains et même une lingette pour les lunettes… Et j’en passe ! C’était tellement sophistiqué que j’avais sacrément peur de la note. Au final, on en a eu pour une dizaine d’euros pas personne… On n’en revenait pas !

Chez Hai Di Lao, la fondue chinoise devient un évènement hautement ludique... Au milieu clapotent les deux bouillons que nous avons choisis : l'un aux tomates, très goûteux, et l'autre aux épices (beaucoup trop piquant pour moi !). Tout autour, les ingrédients que l'on fait cuire soi-même dans le bouillon, les sauces que nous avons composées nous-mêmes et les accompagnements à volonté. C'était bon, beau, rigolo, convivial... 20/20 !
Chez Hai Di Lao, la fondue chinoise devient un évènement hautement ludique… Au milieu clapotent les deux bouillons que nous avons choisis : l’un aux tomates, très goûteux, et l’autre aux épices (beaucoup trop piquant pour moi !). Tout autour, les ingrédients que l’on fait cuire soi-même dans le bouillon, les sauces que nous avons composées nous-mêmes et les accompagnements à volonté. C’était bon, beau, rigolo, convivial… 20/20 !

Après cette excellente fondue chinoise, Katya nous a avait réservé une salle au « KTV », la plus connue des chaînes de karaoké. Ce choix peut paraître surprenant, mais pas quand on sait que le karaoké est l’un des loisirs les plus répandus en Asie. Si bien que nous l’avions même pratiqué sous la yourte en Mongolie ! Dans une salle privée toute équipée d’écrans et de micros, nous nous sommes donc égosillés pendant trois heures, tout en essayant de cacher les bouteilles de shoju que nous avions apportées. Quelques fausses notes et aussi quelques bonnes rigolades…

Entre les murs de la Cité Interdite

Je ne sais pas pourquoi, je me représentais la Cité Interdite entièrement grise... En fait pas du tout ! Les toits sont couverts de tuiles vernissées jaunes, les murs sont pour la plupart vermillon et les plafonds sont richement peints.
Je ne sais pas pourquoi, je me représentais la Cité Interdite entièrement grise… En fait pas du tout ! Les toits sont couverts de tuiles vernissées jaunes, les murs sont pour la plupart vermillon et les plafonds sont richement peints.

Pendant ces six jours, nous n’avons pas seulement chanté et mangé, même si c’était une part importante de nos occupations 😉 Nous avons aussi visité les nombreux monuments que Pékin a à offrir, dont la célébrissime Cité Interdite. Cette ancienne résidence impériale, si longtemps interdite au commun des mortels, est maintenant, ironiquement, blindée de monde. Mais quand on s’éloigne un peu du parcours classique des énormes groupes, on parvient à trouver des petits cours et passages plus tranquilles… Les garçons ont beaucoup râlé pendant cette visite, mais moi j’ai quand même bien aimé 🙂

Après la place Rouge, la place Tiananmen

L'entrée sud de la Cité Interdite donne sur la place Tiananmen. Comme elle est ornée d'un immense portrait de Mao, on était persuadés qu'il s'agissait du mausolée où on peut apercevoir son corps embaumé... (comme celui de Lénine sur la place Rouge) On y est donc entrés pour rien et, comme on ne pouvait pas ressortir par la même porte, on a dû marcher 40 minutes sous la pluie pour ressortir de la Cité Interdite ! Et là, on était à 1,5 km de la place Tiananmen... Découragés, on est rentrés à l'hôtel sans avoir vu Mao xD
L’entrée sud de la Cité Interdite donne sur la place Tiananmen. Comme elle est ornée d’un immense portrait de Mao, on était persuadés qu’il s’agissait du mausolée où on peut apercevoir son corps embaumé… (comme celui de Lénine sur la place Rouge) On y est donc entrés pour rien et, comme on ne pouvait pas ressortir par la même porte, on a dû marcher 40 minutes sous la pluie pour ressortir de la Cité Interdite ! Et là, on était à 1,5 km de la place Tiananmen… Découragés, on est rentrés à l’hôtel sans avoir vu Mao xD

Au sud de la Cité Interdite s’étend aujourd’hui l’immense place Tiananmen. Flanquée d’édifices austères assez staliniens, elle n’a pas beaucoup de charme mais impressionne par ses proportions et sa réputation. J’ai réussi à m’y perdre, c’est vous dire… En fait, c’est parce que j’avais confondu deux portiques de sécurité. En effet, pour pouvoir entrer sur la place, il faut faire la queue pour passer un strict contrôle de sécurité, semblable à celui des aéroports ! Puis, une fois sur la place Tiananmen, on doit encore se cantonner aux passages aménagés entre de longues rangées de barrières… Ambiance, ambiance.

Juste avant notre arrivée à Pékin, la République Populaire de Chine, proclamée sur cette place même le 1er octobre 1949, a fêté ses 70 ans en grande pompe. L'occasion de multiplier les drapeaux et autres monuments provisoires à la gloire de la RPC... Et surtout, on a croisé pendant toute la semaine des groupes de touristes équipés de petits drapeaux ou, le plus souvent, d'autocollants en forme de cœur reprenant le drapeau chinois. Les femmes, notamment, aimaient à se les coller sur la joue... Des vrais supporters !
Juste avant notre arrivée à Pékin, la République Populaire de Chine, proclamée sur cette place même le 1er octobre 1949, a fêté ses 70 ans en grande pompe. L’occasion de multiplier les drapeaux et autres monuments provisoires à la gloire de la RPC… Et surtout, on a croisé pendant toute la semaine des groupes de touristes équipés de petits drapeaux ou, le plus souvent, d’autocollants en forme de cœur reprenant le drapeau chinois. Les femmes, notamment, aimaient à se les coller sur la joue… Des vrais supporters !

Entre ces contrôles, ces passages et le manque de clarté des panneaux, nous avons mis exactement une heure à entrer sur la place et à pénétrer dans le Musée National de Chine. On n’avait même plus envie de le visiter, et on a commencé par se prendre un café… Mais au final, je pense que ça valait la peine car la collection est très intéressante et, en plus, c’est gratuit ! Il y avait notamment toute une partie sur l’émergence de la République populaire de Chine qui flirtait de près avec de la propagande 😉 Et surtout, des poteries magnifiques, dont certaines vieilles de plusieurs milliers d’années (là c’est la fille du potier qui vous parle ^^).

Une paix divine dans les temples et leurs jardins

Dès notre premier jour à Pékin, nous avons loué un petit bateau à moteur pour nous balader sur le grand plan d'eau du beau parc Beihai. Il paraît que j'ai failli rentrer dans le mur plusieurs fois, mais Antoine et Joey exagèrent toujours...
Dès notre premier jour à Pékin, nous avons loué un petit bateau à moteur pour nous balader sur le grand plan d’eau du beau parc Beihai. Il paraît que j’ai failli rentrer dans le mur plusieurs fois, mais Antoine et Joey exagèrent toujours…
Dans ce même parc, une bande de vieux déguisés en costume d'Asie centrale improvisaient avec entrain sur de la musique orientale. J'ai pris plein de photos, croyant assister à un évènement spécial... Mais pas du tout ! J'ai découvert au cours de la semaine que les parcs de Pékin sont plein de retraités occupés à s'amuser comme des petits fous. Gym en survêt' de velours, danses en tous genres, taïchi, marche nordique, jeux de cartes, échecs chinois, cerfs-volants... Ils y en a de partout, et ils ont vraiment l'air de s'éclater. J'admirais particulièrement leur complète indifférence aux regards extérieurs et leur absence totale de peur du ridicule... La classe, les anciens !
Dans ce même parc, une bande de vieux déguisés en costume d’Asie centrale improvisaient avec entrain sur de la musique orientale. J’ai pris plein de photos, croyant assister à un évènement spécial… Mais pas du tout ! J’ai découvert au cours de la semaine que les parcs de Pékin sont plein de retraités occupés à s’amuser comme des petits fous. Gym en survêt’ de velours, danses en tous genres, taïchi, marche nordique, jeux de cartes, échecs chinois, cerfs-volants… Il y en a de partout, et ils ont vraiment l’air de s’éclater. J’admirais particulièrement leur complète indifférence aux regards extérieurs et leur absence totale de peur du ridicule… La classe, les anciens !

Après la bousculade de la Cité Interdite et de la place Tiananmen, le calme des parcs de Pékin est plutôt bienvenu. Quoique je doive préciser que la ville est beaucoup moins épuisante et frénétique que ce que je m’étais imaginé ! En y réfléchissant, j’en ai conclu que c’était dû à la saison : en ce début d’automne, Pékin se montre probablement sous son meilleur jour. Il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, et on évite les hordes de touristes de l’été. En fait, l’atmosphère me semble carrément relax pour une ville où travaille chaque jour l’équivalent de la moitié de la population française ! D’autant plus que les gens sont vraiment gentils. Mais vraiment. Chaque fois qu’on a eu à demander un renseignement, on a tous été bluffés par l’amabilité des Pékinois. Les Moscovites et les Parisiens n’ont qu’à bien se tenir…

Gros coup de cœur pour le Palais d’Été, dont l'abrupte colline surplombe un très grand plan d'eau. Les toits, où le bleu se mêle au jaune, sont encore plus beaux que ceux de la Cité Interdite.
Gros coup de cœur pour le Palais d’Été, dont l’abrupte colline surplombe un très grand plan d’eau. Les toits, où le bleu se mêle au jaune, sont encore plus beaux que ceux de la Cité Interdite.
Toujours dans le Palais d'Été, mention spéciale pour la Tour de l'Encens Parfumé, où venait prier la fameuse impératrice Cixi. Une bonne grimpette...
Toujours dans le Palais d’Été, mention spéciale pour la Tour de l’Encens Parfumé, où venait prier la fameuse impératrice Cixi. Une bonne grimpette…

Street food et canard laqué

La grande spécialité de Pékin : le canard laqué
La grande spécialité de Pékin : le canard laqué

Encore une peur infondée que j’avais au sujet de la Chine… La bouffe est super bonne !!! Tous les voyageurs que j’avais croisés m’avaient dit : « tu vas voir, c’est soit des abats bizarres, soit c’est super piquant, soit les deux… » Je rassure tout le monde tout de suite : à Pékin, c’est hyper facile de manger non-épicé si on le souhaite, d’éviter les pattes de canard et même de manger végétarien. Et jusqu’à présent, tout ce que j’ai mangé était particulièrement raffiné et bien cuisiné… Depuis une semaine, je découvre de nouvelles saveurs et je me régale tous les jours.

Ces raviolis fourrés au riz et à la viande épicée étaient une TUERIE. Rien que de l'écrire, j'en salive. Le jeune homme de gauche est en outre en train de préparer des petites crêpes au canard laqué, que l'on peut faire soi-même au restaurant ou acheter ainsi dans la rue.
Ces raviolis fourrés au riz et à la viande épicée étaient une TUERIE. Rien que de l’écrire, j’en salive. Le jeune homme de gauche est en outre en train de préparer des petites crêpes au canard laqué, que l’on peut faire soi-même au restaurant ou acheter ainsi dans la rue.

Tout d’abord, en testant autant de stands de street food que mon estomac et mon porte-monnaie me le permettent ! A Pékin, et en particulier le soir, on en trouve plein dans les hutongs, ces petites ruelles typiques de la vieille ville. Les snacks les plus prisés sont sans doute les brochettes de viande épicées, les raviolis vapeur et les pommes d’amour (faites cependant avec toutes sortes de petits fruits).

A Pékin, on voit partout ces brochettes de fruits recouverts de caramel, à la manière des pommes d'amour.
A Pékin, on voit partout ces brochettes de fruits recouverts de caramel, à la manière des pommes d’amour.

Pour notre dernière soirée avec Antoine, Colin et Joey, nous avons en outre dégusté LA grande spécialité de Pékin : le canard laqué ! Ici, de nombreux restaurants possèdent des fours spéciaux pour rôtir ces beaux canards dorés. Ils servent ensuite aux clients tout un kit pour qu’ils puissent manger le canard à la pékinoise. Ainsi, chaque convive prend une petite crêpe de blé très fine et y dispose de la viande juteuse, de la peau croustillante, de la sauce, du concombre frais et des lanières de poireau. Puis on roule le tout et on croque…. J’ADORE ça, c’est vraiment trop bon !!

Notre kit à canard laqué (nous avions commandé un canard entier pour quatre : sur la photo, il manque la carcasse qui est arrivée plus tard et que nous étions libres de dépiauter à notre guise). Plus qu'à garnir les petites crêpes de viande juteuse, de peau croustillante et de légumes croquants ! Hhmmmmm.
Notre kit à canard laqué (nous avions commandé un canard entier pour quatre : sur la photo, il manque la carcasse qui est arrivée plus tard et que nous étions libres de dépiauter à notre guise). Plus qu’à garnir les petites crêpes de viande juteuse, de peau croustillante et de légumes croquants ! Hhmmmmm.

Poursuivre le soleil sur la Grande Muraille

Pas un chat sur la Grande Muraille... Et pour cause, il est 6h30 et le soleil se lève à peine ! Mais surtout, il s'agit du tronçon peu fréquenté de Jingshanling.
Pas un chat sur la Grande Muraille… Et pour cause, il est 6h30 et le soleil se lève à peine ! Mais surtout, il s’agit du tronçon peu fréquenté de Jinshanling.

Comme Pékin se trouve dans le Nord de la Chine, non-loin de la frontière mongole, la Grande Muraille ne passe pas très loin de la ville. Le plus grand mur du monde a en effet été construit, entre autres, pour protéger la Chine des attaques barbares venues du Nord et de l’Ouest. On retrouve encore les récits des méfaits de notre ami Gengis Khan, déjà croisé dans les steppes mongoles la semaine dernière… 😉

Il est donc courant de faire une excursion à la Grande Muraille de Chine depuis Pékin. Au risque de se retrouver à la queue-leu-leu avec d’interminables groupes de touristes… Sur une excellente idée d’Antoine, nous avons donc décidé de sortir des sentiers battus et de rejoindre le tronçon de Jinshanling, à deux heures en bus de Pékin. Grand bien nous en a pris !! Non seulement nous avons pu marcher sur des tronçons originaux de la muraille, jamais restaurés depuis plus de 1000 ans, mais en plus nous avons croisé très peu de monde.

Nous avons dormi sur place, dans une auberge juste au pied du mur, afin de pouvoir profiter du coucher et du lever de soleil. Mes photos préférées sont celles du coucher, sur les coups de 17h30, et c'est pourquoi j'en ai mis une en tête de cet article... Sur la photo ci-dessus, prise à l'aube, on aperçoit encore la lune.
Nous avons dormi sur place, dans une auberge juste au pied du mur, afin de pouvoir profiter du coucher et du lever de soleil. Mes photos préférées sont celles du coucher, sur les coups de 17h30, et c’est pourquoi j’en ai mis une en tête de cet article… Sur la photo ci-dessus, prise à l’aube, on aperçoit encore la lune.

Quand y’en a plus, y’en a encore…

Mon très symbolique trajet en Transsibérien et Transmongolien s’achève donc à Pékin, mais pas mon voyage. Aujourd’hui même, j’ai repris seule la route vers le Nord-Ouest et je viens d’arriver à Datong. En effet, il me reste encore trois semaines de visa pour explorer la Chine ! Toujours en train, bien-sûr, et aussi un peu de bus 😉 Alors à tout bientôt pour la suite…

Cet article a 15 commentaires

  1. Hildegard

    Très belles photos .la première ,avec ses couleurs, sa composition, ses lumières, la disposition des personnages me fait penser à l’atmosphère des tableaux flamands du 17es.la photo des pommes d’amour : la lumière, les couleurs,le mouvement entre cette femme qui élève son regard et sa main et ces tiges chargées de fruits tentants qui se penchent: une magie pop, une Éventuelle du 21e siècle , une plongée dans l’enfance 🤗
    Et la 3ème photo superbement cadrée de la grande muraille gorgée de soleil, une vraie vraie invitation au voyage, la 4ème : stairway to heaven….
    Bons baisers de l’ occident mon aventurière poétesse .

  2. Hildegard

    Une Éventuelle du 21e siècle ?
    Mon smartphone est très poète aussi…je voulais écrire. ..une Eve du 21e siècle 😉

    1. Marion

      Ouiiiiii moi aussi j’y ai pensé !! xD
      « PJ ? Faites graver ça sur les bagages ! »
      Huhuhu

      1. Crapulax

        Haha oui moi aussi j’y ai pensé tout de suite ! ^^
        Par contre je trouve les voix en français beaucoup mieux ! Une fois n’est pas coutûme

  3. Laethi

    Coucou petite Marion,
    Quel bonheur de te lire et de découvrir ce magnifique et incroyable voyage, ponctué de si belles rencontres ! Les photos sont superbes !
    Tellement heureuse pour toi !
    Enjoy un max ! Des gros bisous et je pense bien fort à toi!

    1. Marion

      Merci Laethi ^^ rassure-toi, vous me manquez quand même ! 😉

  4. Criclecroque

    Que c’est beau
    Et comme ça a l’air bon et combien vous sautez bien sur cette antique muraille.
    Que d’aventures
    J’espère que datong te plaira et que tu pourras te reposer malgré toute les choses à voir dans ce timing
    Des gros bisous
    Merci encore pour ces beaux écrits et super photos

    1. Marion

      Oui Datong c’est ma petite étape « cool », je sors pas de l’auberge avant midi 😀

  5. Marie

    Hehehe je fais suivre tes aventures à toute la petite famille ! C’est extra toutes ces rencontres avec qui tu poursuis le voyage. Si j’ai bien compris tu es maintenant « alone » mais pas pour bien longtemps ! Je suis certaine que d’autres rencontres vont suivre…
    En te lisant j’ai vraiment l’impression de t’entendre, e passer un moment avec toi ! Éclate toi bien, take care and behave 😉. Gros bisous

    1. Marion

      Oui, c’est exactement ça ! Au début ça m’a fait tout drôle de me retrouver toute seule après avoir vécu deux semaines si intenses avec Antoine, Joey, Colin, PJ, Katya et Gleb… Mais à peine arrivée à Datong j’ai rencontré plein d’autres gens super sympas ^^ Alors, effectivement, je crois que j’ai pas fini de me faire des potes… La grosse bise à toute la tribu 🙂

  6. Crapulax

    Salut soeurette, super articles, supers photos ! 🙂
    Aaaaaah mais pourquoi on a pas des petits stands pour nous vendre des raviolis vapeur fûmants et des brochette de viande grillée à Grenoble, nous ôtres ?!
    Ça serait pas pire que les churros, un bon gros ravioli vapeur :-3
    J’avais pris du retard dans la lecture de tes articles, et comme aujourd’hui j’ai du temps, je me fais plaisir et j’en lis trois de suite, paf !
    Plus qu’à lire celui sur la Mongolie que j’ai raté.
    En tout cas ça me donne vraiment envie de partir faire du woofing en chine ou au Baïkal, qui hante mon imaginaire depuis que j’ai lu le roman de Sylvain Tesson.
    Bisous bonne route !
    PS : Pensée pour toi, je viens de re-re-re-resauver du recyclage le vieux HP mini qui t’avait servi pour écrire ton blog au Japon, et c’est avec lui que je commente ton article Huhuhu, la boucle est bouclée !
    (Je crois que lui aussi est nostalgique des voyages orientaux)
    H

    1. Marion

      Ah ça oui, on se le demande bien… Quoique, ça commence dans certaines villes européennes 😉 A La Commune à Lyon, par exemple !
      Moi c’est pareil, je crois que Sylvain Tesson a en bonne partie influencé le choix de mon itinéraire :p
      Passe le bonjour au vieux HP, ce fut un compagnon de voyage parfois exaspérant mais indispensable !!

  7. Chlo-chan

    Ça fait tellement envie, entre les magnifiques photos de la Muraille de Chine et toute cette bouffe incroyable *_*
    Tu devrais bosser pour les offices de tourisme 😉

  8. Marion

    Ça tombe pas dans l’oreille d’une sourde… Un jour, pourquoi pas ? 😉

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