Bonjour à tous, chers Radis 🙂 Aujourd’hui, je vous raconte notre magnifique journée d’été autour de Sakurajima, le volcan le plus actif du Japon ! Sakurajima est le symbole de la grande ville de Kagoshima, tout au sud de l’île de Kyushu. Si on exclut les petites îles tropicales perdues dans le Pacifique, on est vraiment à la pointe sud du Japon. Le volcan de Sakurajima se dresse sur une presqu’île toute ronde, à quinze minutes en ferry du port de Kagoshima. Entre pluie de cendres et mer ensoleillée, nous y avons passé une journée inoubliable… À tel point que je vais devoir vous abreuver de superlatifs 😉

Le ferry le plus funky de la baie de Kagoshima

En japonais, « jima » et « shima » signifient « île » – ce qui explique qu’on retrouve si souvent ces syllabes dans les toponymes de l’archipel ! Or, il y a à peine plus de cent ans, Sakurajima était encore une petite île au large de Kagoshima. Mais lors de l’éruption de 1914, une énorme coulée de lave a officiellement relié Sakurajima au reste de Kyushu.

Emplacement de la ville de Kagoshima et du volcan de Sakurajima sur la carte du Japon.

Même si c’est aujourd’hui une presqu’île, le moyen le plus simple de rejoindre Sakurajima reste de prendre un ferry depuis Kagoshima. Ils sont très nombreux, traversent la baie en quinze minutes à peine et ne coûtent que 200 yens… Il n’y a donc pas d’excuse : si on passe par Kagoshima, il faut absolument aller faire un tour à Sakurajima ! Et c’est ce que nous avons fait 🙂

Il y a trois ou quatre ferrys qui font la navette constante entre la grande ville de Kagoshima et Sakurajima. Le détail très sympa, c'est que chaque ferry a un nom et un look complétement différents : ce sont des attractions à eux tous seuls ! Nous sommes tombés sur le "Cherry Queen", à l'adorable look rétro. Avant même d'avoir posé un pied sur Sakurajima, nous étions déjà ravis de notre sortie !
Il y a trois ou quatre ferrys qui font la navette constante entre la grande ville de Kagoshima et Sakurajima. Le détail très sympa, c’est que chaque ferry a un nom et un look complétement différents : ce sont des attractions à eux tous seuls ! Nous sommes tombés sur le « Cherry Queen », à l’adorable look rétro. Avant même d’avoir posé un pied sur Sakurajima, nous étions déjà ravis de notre sortie !
Nous avons vu toutes sortes de passagers sur le ferry, où les touristes endimanchés se mêlaient aux locaux affairés. Cela se reflétait dans les véhicules montés à bord : camions chargés de marchandises, salariés en voiture, motards en goguette ou papys pêcheurs en scooter...
Nous avons vu toutes sortes de passagers sur le ferry, où les touristes endimanchés se mêlaient aux locaux affairés. Cela se reflétait dans les véhicules montés à bord : camions chargés de marchandises, salariés en voiture, motards en goguette ou papys pêcheurs en scooter…

Sakurajima : le volcan le plus actif du Japon

Au moins une éruption par jour en moyenne !

Alors même que nous commencions la traversée en ferry, le cratère sud s’est mis à cracher sa fumée quasi-quotidienne. Au début, il ne s’agissait que de quelques panaches blancs, qu’on aurait pu confondre avec les nuages… S’il y en avait eu par cette belle journée d’été ! Puis, au fur et à mesure que la journée s’écoulait, la fumée s’est épaissie et assombrie. Nous étions très excités par ce témoignage, si proche et si concret, de l’activité intime de la Terre. Mais les habitants de Sakurajima et Kagoshima, blasés, ne tournaient même plus la tête…

La plupart du temps, l'activité du volcan de Sakurajima se manifeste par la colonne de cendres noires qui s'en échappe, constituant une éruption plutôt bénigne. Cependant, le volcan explose régulièrement, comme tout récemment en 2019. Il déverse alors de véritables coulées de lave sur ses pentes, souvent accompagnées de tremblements de terre et d'éclairs. Bien qu'un périmètre de 2 km autour du cratère soit interdit d'accès, il est frappant de voir des habitations juste au pied d'un dragon pareil...
La plupart du temps, l’activité du volcan de Sakurajima se manifeste par la colonne de cendres noires qui s’en échappe, constituant une éruption plutôt bénigne. Cependant, le volcan explose régulièrement, comme tout récemment en 2019. Il déverse alors de véritables coulées de lave sur ses pentes, souvent accompagnées de tremblements de terre. Bien qu’un périmètre de 2 km autour du cratère soit interdit d’accès, il est frappant de voir des habitations juste au pied d’un dragon pareil…

Excellentes explications au centre international volcanique « Sabo »

Aussitôt débarqués du ferry, nous avons entamé notre journée de balade autour du volcan grâce à un forfait de bus illimité. Pour notre premier arrêt, nous avons eu l’excellente idée de visiter le petit centre volcanique « Sabo ». Celui-ci fournit des explications très claires et ludiques sur l’histoire et le fonctionnement du volcan. Même moi qui suis loin, mais alors TRÈS loin de me passionner pour la géologie, j’ai été fascinée par cette petite exposition. Et notamment par les vidéos des récentes explosions du volcan, où l’on voit lave, fumée et éclairs jaillir sur le ciel nocturne de la baie… La qualité de ce musée gratuit m’a vraiment impressionnée !

L'exposition du centre volcanique m'a aussi permis de comprendre que les fameuses cendres qui s'échappent du cratère n'ont rien d'anodin. Certes, elles ne sont pas aussi impressionnantes que la lave à 1000°C, mais elles causent de gros dégâts. En effet, ces cendres ont une composition proche du verre et, comme on s'en rend vite compte en se promenant à Sakurajima, se déposent partout sous la forme d'un sable noir, bien plus lourd que la terre. Lorsqu'il pleut (et c'est souvent le cas au Japon, surtout en juin qui est la saison des pluies !), les cendres forment des coulées de boue noire qui se précipitent vers la mer en détruisant tout sur leur passage.
L’exposition du centre volcanique m’a aussi permis de comprendre que les fameuses cendres qui s’échappent du cratère n’ont rien d’anodin. Certes, elles ne sont pas aussi impressionnantes que la lave à 1000°C, mais elles causent de gros dégâts. En effet, ces cendres ont une composition proche du verre et, comme on s’en rend vite compte en se promenant à Sakurajima, se déposent partout sous la forme d’un sable noir, bien plus lourd que la terre. Lorsqu’il pleut (et c’est souvent le cas au Japon, surtout en juin qui est la saison des pluies !), les cendres forment des coulées de boue noire qui se précipitent vers la mer en détruisant tout sur leur passage.

Pluie de cendres au belvédère Yunohira

Pour mieux voir le cratère et la fumée de plus en plus sombre qui s'en élevait, nous sommes montés à 300 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le belvédère Yunohira est à la fois le point le plus haut et le plus proche du cratère qu'on puisse atteindre. À 2000 mètres à peine de la gueule du monstre, nous respirions son haleine chargée de soufre, mais pas seulement...
Pour mieux voir le cratère et la fumée de plus en plus sombre qui s’en élevait, nous sommes montés à 300 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le belvédère Yunohira est à la fois le point le plus haut et le plus proche du cratère qu’on puisse atteindre. À 2000 mètres à peine de la gueule du monstre, nous respirions son haleine chargée de soufre, mais pas seulement…
Alors que nous observions, fascinés, les tourbillons de cendres épaisses qui s'échappaient sans discontinuer du cratère, nous avons senti comme une caresse sur nos bras et nos épaules. Même pas un picotement, plutôt un frissonnement chaud : c'était une neige de cendres qui tombait sur nous sans prévenir. En moins d'une minute, nos habits, nos sacs, nos chapeaux étaient maculés de tâches noires. Nous avons couru nous mettre à l'abri dans le bus et nous sommes mutuellement époussetés. Mais le soir encore, en allant nous coucher, le sable infiniment fin du volcan faisait toujours crisser nos dents.
Alors que nous observions, fascinés, les tourbillons de cendres épaisses qui s’échappaient sans discontinuer du cratère, nous avons senti comme une caresse sur nos bras et nos épaules. Même pas un picotement, plutôt un frissonnement chaud : c’était une neige de cendres qui tombait sur nous sans prévenir. En moins d’une minute, nos habits, nos sacs, nos chapeaux étaient maculés de tâches noires. Nous avons couru nous mettre à l’abri dans le bus et nous sommes mutuellement époussetés. Mais le soir encore, en allant nous coucher, le sable infiniment fin du volcan faisait toujours crisser nos dents.

Les petits chats les plus mignons du sentier de Nagisa

« Le sentier de la lave »

Après avoir visité le centre volcanique et le belvédère grâce au bus, nous l'avons laissé nous déposer au départ du sentier de Nagisa. Ce joli chemin de trois kilomètres, surnommé "sentier de la lave", serpente le long de la mer et des champs de lave qui sont venus s'y éteindre.
Après avoir visité le centre volcanique et le belvédère grâce au bus, nous l’avons laissé nous déposer au départ du sentier de Nagisa. Ce joli chemin de trois kilomètres, surnommé « sentier de la lave », serpente le long de la mer et des champs de lave qui sont venus s’y éteindre.
Avec l'odeur des petites criques et des pins chauffés de soleil, on aurait pu se croire dans les calanques… Mais au détour du sentier, nous pouvions apercevoir de magnifiques vues sur le volcan de Sakurajima. En cette fin d'après-midi sans vent, il semblait vouloir arroser de cendres toute la préfecture de Kagoshima.
Avec l’odeur des petites criques et des pins chauffés de soleil, on aurait pu se croire dans les calanques… Mais au détour du sentier, nous pouvions apercevoir de magnifiques vues sur le volcan de Sakurajima. En cette fin d’après-midi sans vent, il semblait vouloir arroser de cendres toute la préfecture de Kagoshima.

Les chats de Kyushu ont les yeux jaunes…

Nous avons adoré cette balade, mais pas seulement pour la mer bleue, la lave noire et les pins verts... Il y avait aussi des petits chats de toutes les couleurs ! Ils s'étaient réparti le territoire de façon très précise : tous les 600 mètres environ, nous tombions sur un matou solitaire ou une chatte et ses petits. Tous avaient les mêmes yeux jaunes, braqués sur nous tels des phares, et la même requête : "miaouuu, donne-moi à manger !!" Je ne peux qu'imaginer que les autres touristes, comme nous l'avons fait, s'empressent de s'exécuter. Un vrai cartel ;)
Nous avons adoré cette balade, mais pas seulement pour la mer bleue, la lave noire et les pins verts… Il y avait aussi des petits chats de toutes les couleurs ! Ils s’étaient réparti le territoire de façon très précise : tous les 600 mètres environ, nous tombions sur un matou solitaire ou une chatte et ses petits. Tous avaient les mêmes yeux jaunes, braqués sur nous tels des phares, et la même requête : « miaouuu, donne-moi à manger !! » Je ne peux qu’imaginer que les autres touristes, comme nous l’avons fait, s’empressent de s’exécuter. Un vrai cartel 😉
Le long du sentier de Nagisa, nous pouvions admirer la vue sur la ville de Kagoshima, de l'autre côté de la baie. Il y avait aussi de nombreux oiseaux, dont les fameux rapaces qu'on voit si souvent au Japon.
Le long du sentier de Nagisa, nous pouvions admirer la vue sur la ville de Kagoshima, de l’autre côté de la baie. Il y avait aussi de nombreux oiseaux, dont les fameux rapaces qu’on voit si souvent au Japon.

Un des plus longs bains de pieds du Japon !

Au bout du sentier de Nagisa se trouve l'un des plus longs bains de pied du Japon. Après trois kilomètres de balade sur le sable noir brûlant, quel bonheur de retirer mes sandales pour plonger mes pieds dans l'eau thermale !
Au bout du sentier de Nagisa se trouve l’un des plus longs bains de pied du Japon. Après trois kilomètres de balade sur le sable noir brûlant, quel bonheur de retirer mes sandales pour plonger mes pieds dans l’eau thermale !

En général, qui dit volcan japonais, dit source chaude… Et Sakurajima ne fait pas exception, car la presqu’île est parsemée de onsen, ces fameux bains chauds dont je raffole 🙂 Or, dans les villes thermales japonaises, on trouve couramment des bains de pieds en libre accès, appelés « ashi-no-yu ». Chacun est libre d’aller y tremper ses arpions fatigués, et les touristes japonais adorent ça ! Quant à moi, comme vous vous en doutez, je ne manque jamais de me déchausser quand je tombe sur un ashi-no-yu 😉

Mais le bain de pieds de Sakurajima surpasse largement tous ceux que j'ai pu voir jusqu'à présent au Japon ! Il cumule les atouts : une vue imprenable sur le volcan fumant, ainsi que sur la baie de Kagoshima, le bruit des vagues toutes proches s'écrasant sur la lave, et sa longueur de plus de cent mètres.
Mais le bain de pieds de Sakurajima surpasse largement tous ceux que j’ai pu voir jusqu’à présent au Japon ! Il cumule les atouts : une vue imprenable sur le volcan fumant, ainsi que sur la baie de Kagoshima, le bruit des vagues toutes proches s’écrasant sur la lave, et sa longueur de plus de cent mètres.

Les plus petites oranges… et les plus grands RADIS du monde :p

Bien que les chutes importantes de cendres volcaniques rendent la culture compliquée à Sakurajima, la presqu'île se vante de produire les plus gros radis du monde ! Peut-être ce sable noir a-t-il des propriétés extraordinaires ? Toujours est-il que les daikon, ces fameux radis japonais, atteignent ici des volumes improbables. Les boutiques de souvenirs les vendent en tranches, marinés en "tsukemono", comme les Japonais les consomment souvent.
Bien que les chutes importantes de cendres volcaniques rendent la culture compliquée à Sakurajima, la presqu’île se vante de produire les plus gros radis du monde ! Peut-être ce sable noir a-t-il des propriétés extraordinaires ? Toujours est-il que les daikon, ces fameux radis japonais, atteignent ici des volumes improbables. Les boutiques de souvenirs les vendent en tranches, marinés en « tsukemono », comme les Japonais les consomment souvent.
Pour ma part, j'ai préféré goûter à deux autres spécialités du coin en barbotant dans le ashi-no-yu : de la limonade faite à partir des "plus petites oranges du monde" (toujours à en croire les locaux) et des gâteaux à la patate douce. Une fois de plus, je ne sais pas si les cendres volcaniques ont un rapport avec la taille exceptionnellement petites des oranges, mais ce que je sais c'est que la patate douce est LA grande spécialité du sud de Kyushu... Au Japon, il est très courant de la retrouver sous forme sucrée, et je dois dire que j'adore la patate douce en dessert :)
Pour ma part, j’ai préféré goûter à deux autres spécialités du coin en barbotant dans le ashi-no-yu : de la limonade faite à partir des « plus petites oranges du monde » (toujours à en croire les locaux) et des gâteaux à la patate douce. Une fois de plus, je ne sais pas si les cendres volcaniques ont un rapport avec la taille exceptionnellement petites des oranges, mais ce que je sais c’est que la patate douce est LA grande spécialité du sud de Kyushu… Au Japon, il est très courant de la retrouver sous forme sucrée, et je dois dire que j’adore la patate douce en dessert 🙂

La meilleure des raisons de revenir à Sakurajima ?

Après un long bain de pieds et un goûter bien mérité, nous sommes montés sur le ferry du retour vers Kagoshima. Dans la belle lumière du couchant, je n’avais qu’un regret : celui de n’avoir pas pris le temps d’aller me baigner dans un vrai onsen au bord des vagues… Mais disons qu’il faut toujours avoir une bonne raison de revenir quelque part 😉 D’autant plus que je n’ai passé que deux jours dans la ville de Kagoshima elle-même, et que la région regorge de coins à découvrir !

Ma dernière photo de la journée : le coucher de soleil mordorait les nuages de cendres que le vent avait portés au-delà de la baie, jusqu'à Kagoshima. J'étais partagée entre ce spectacle incessamment changeant et la surface de l'eau, où j'espérais encore apercevoir un des dauphins qui, paraît-il, vivent dans la baie...
Ma dernière photo de la journée : le coucher de soleil mordorait les nuages de cendres que le vent avait portés au-delà de la baie, jusqu’à Kagoshima. J’étais partagée entre ce spectacle incessamment changeant et la surface de l’eau, où j’espérais encore apercevoir un des dauphins qui, paraît-il, vivent dans la baie…

Ainsi se termine une des plus belles journées de mon séjour au Japon, qui atteindra bientôt une durée de huit mois. Sakurajima est vraiment un lieu marquant, qui a lui tout seul vaut le détour par Kagoshima… Je ne regrette donc pas d’avoir pris la peine de descendre tout au sud de Kyushu ! Grâce à mon visa vacances-travail, j’ai le plaisir et le temps de sortir des sentiers battus. La semaine prochaine, je vous parlerai de ma visite aux potiers du nord-ouest de Kyushu 🙂

Cet article a 7 commentaires

  1. Hildegard

    C’est incroyable que les gens arrivent à vivre si près d’un volcan en activité ! Je pense qu’à ta place j’aurais flippé un peu. Merci pour la belle balade que je lis du haut du magnifique Causse de Blanssac, près des dolmens, et oui il ya beaucoup de dolmens ici ….mais pas le moindre korrigan pour danser avec nous !

    1. Marion

      Eh oui, ils sont fous ces Japonais… Il faut dire que, depuis le temps, ils sont habitués à vivre en plein sur la jonction de deux plaques tectoniques !
      Entre les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les tsunamis et les typhons, on peut dire qu’ils ont malheureusement l’habitude des catastrophes naturelles. Pour preuve, les terribles inondations qui affectent toute l’île de Kyushu en ce moment… J’ai vraiment eu chaud, car il y a une semaine j’étais dans ces zones où des pluies torrentielles s’abattent depuis deux jours ! Quand je pense qu’on a eu deux jours de temps magnifique en pleine saison des pluies ; on a vraiment eu beaucoup de chance. Donc oui, j’aurais eu raison de m’inquiéter, mais pas à cause du volcan, apparemment >_<

  2. Chlo

    Je suis hallucinée par la taille des radis xD
    Et je pensais pas du tout que les bains de pieds comme ça en plein air existaient, je trouve ce concept génial 😀
    Merci pour ces belles photos qui, comme toujours, font rêver et donnent envie de venir se balader avec toi <3

    1. Marion

      Ouiiiii, le ashi-no-yu c’est la vie !! La première fois, ça déconcerte, puis après on trouve ça tout-à-fait naturel de prendre un bain de pieds chaud devant une gare, un resto ou un parc ^^
      Et les radis se passent bien-sûr de commentaire… Ils étaient roses, en plus… Mon légume totem, hahaha 😉

  3. Criquelecroc

    Ah c’est vraiment super comme ambiance!
    Quelle chance avec la météo
    Inspirants ces ashi nouille pour pieds, ça donne des idées de belle détente aquatique
    Bravo pour ces photos et cette belle plume encore
    Vive les volcans et bientôt vive les postiers!!

  4. Criquelecroc

    Potiers

    1. Marion

      Hahaha, les postiers font un travail formidable aussi xD
      Surtout quand il s’agit d’acheminer vers la France toutes les jolies porcelaines que je n’ai pas manqué de me procurer dans le nord de Kyushu… Je bosse sur le prochain article en ce moment-même, j’ai hâte de vous montrer ça !!

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