Chers Radis ! Il est grand temps que je vous raconte ce que je fabrique dans les montagnes japonaises depuis plus de trois mois… Comme vous le savez, je passe l’année au Japon dans le cadre d’un visa vacances-travail. Après un peu de wwoofing et de petites vacances à Nikkô, je travaille maintenant en station de ski. J’ai ainsi passé l’hiver à la station de ski « Gala », à environ 200 km au nord de Tokyo, dans la préfecture de Niigata. Grâce à ce boulot saisonnier intense, j’économise pour la suite du voyage. Mais surtout, je me suis plongée dans un bain linguistique et culturel… plein de surprises ! Reportage depuis le pays du snowboard 🙂
Un travail saisonnier pour financer mon année de voyage au Japon
Trouver un petit boulot au Japon ? Trop fastoche !
Pour mon année de visa vacances-travail au Japon, j’ai décidé d’alterner petit boulot, tourisme et volontariat dans de petites fermes bio. Mais j’avoue qu’avant de partir je stressais pas mal à l’idée de chercher du travail au Japon ! D’autant plus que mon niveau de langue laissait à désirer… Pourtant, j’ai trouvé ce petit boulot saisonnier depuis la France, et avec une facilité absolument désarmante. Personne ne me croit quand je le raconte, mais j’ai trouvé ce job en station de ski japonaise à travers… Pôle Emploi !!! xD Et si.
En effet, avant de partir en voyage, j’étais suivie par le service international de Pôle Emploi. C’est eux qui m’ont mise en contact avec une agence de recrutement anglophone basée au Japon : Boobooski ! Gérée par de gentils Australiens et Néo-Zélandais, c’est une agence spécialisée dans le recrutement de jeunes internationaux. Ils proposent en effet des emplois saisonniers dans des stations balnéaires ou de ski, où on recherche une main-d’œuvre anglophone.
Les agences de recrutement, c’est le bon plan…
Tout est allé très vite. J’ai d’abord envoyé mon CV en anglais à Boobooski. Ensuite, j’ai répondu à un petit questionnaire en ligne sur mes disponibilités et mon niveau de japonais. Comme mon profil leur convenait (franchement, il y a peu de conditions à remplir !), j’ai fait un mini-entretien téléphonique de cinq minutes, visant principalement à vérifier ma motivation. Et hop, après quelques semaines d’attente, l’agence m’a envoyé une proposition de job !
Franchement, tout ça a été d’une simplicité déconcertante. Surtout que Grant, mon recruteur, s’est chargé de nous accueillir en personne pour le premier jour de boulot 🙂 Je suis en effet arrivée avec tout un groupe d’Australiens, Français, Hongrois, Allemands et Chiliens. Grant nous a d’abord emmenés de la gare à Gala, la station de ski où nous allions passer les quatre mois suivants. Puis il nous a fait remplir tous les vilains papiers administratifs en japonais, absolument incompréhensibles pour nous. Enfin, il s’est personnellement assuré que nous étions bien installés dans notre logement de fonction !
Travailler à Gala, station de ski hyper-populaire auprès des Tokyoïtes
Et c’est ainsi que j’ai entamé ma saison hivernale à la station de ski Gala, dans la petite ville de Yuzawa. C’est de là que je vous écris aujourd’hui. Nous sommes dans la préfecture de Niigata, à quelques 200 km et seulement 1h45 en train de Tokyo… En effet, Gala est la SEULE station du Japon à posséder son propre arrêt de shinkansen, fameux TGV japonais.
Des pistes de ski à moins de deux heures de Tokyo
La station de ski, qui appartient d’ailleurs à la compagnie de trains Japan Rail, n’est ni plus ni moins qu’une grande gare. On y trouve les trains au sous-sol, et la location et autres services au premier étage. Puis on prend le téléphérique, qui nous emmène directement au pied des pistes, six-cents mètres plus haut… En gros, on part du centre-ville de Tokyo et, à peine deux heures après, on a les skis aux pieds !
Cette disposition exceptionnelle fait que, bien que Gala soit une petite station par la taille, nous accueillons en moyenne 4000 personnes par jour. Dont plusieurs milliers, bien évidemment, vont louer du matériel… auprès de l’unique loueur disponible. C’est ainsi que, de fait, je travaille aujourd’hui chez le plus grand loueur de matériel de ski au monde.
Le plus grand magasin de location de skis… du monde !
Vingt comptoirs de location, deux autres dédiés aux échanges, un étage entier réservé au stock et quatre-vingt-douze salariés à temps plein. Je vous laisse imaginer la logistique de dingue que ce service location représente… Pendant la semaine de formation, je me suis sentie complètement submergée par la somme d’informations à absorber. C’est un petit boulot, mais il n’en est pas moins cérébral, surtout quand on ne parle pas très bien japonais !!
« Bentô, boulot, dodo » : mon quotidien en station
Vie en collectivité à la résidence de la station de ski
Alors, notre logement de fonction, c’est vraiment la vieille école… La résidence comporte un réfectoire et cinq étages de chambres, chacune accueillant trois personnes. Les étages sont séparés entre garçons et filles et il est STRICTEMENT interdit d’aller rendre une petite visite au sexe opposé. En pleine haute-saison, six personnes se sont faites instantanément virer parce qu’ils avaient organisé une petite soirée mixte dans leur chambre… Les patrons ne rigolent pas avec ça !! C’est franchement pénible, mais heureusement il y a les salles communes. Qui, malheureusement, sont aussi les fumoirs de la résidence… Mais au moins, on peut s’y retrouver entre garçons et filles !
Chambres au format japonais : pour l’espace vital, tu repasseras…
Pour moi, le principal défi de cette saison en station de ski japonaise n’aura pas été de travailler en japonais. Ni même d’apprendre à ajuster des skis, de transporter trois snowboards en courant ou d’enchaîner jusqu’à cinq heures de boulot sans la moindre pause pipi… Non, le plus rude ç’aura été de partager une chambre de 11 m² avec deux autres personnes pendant quatre mois, tout en dormant très peu et en travaillant très beaucoup. Le plus dur, c’est quand on commence toutes les trois le boulot à 6h30 et qu’on se lève donc en même temps, la tête bien dans le c**. Embouteillage garanti, tandis que les premières effluves de fumée de cigarette arrivent de la salle commune voisine… J’en ai fait un petit haiku, tiens :
Lumière néon
PS : non, je ne suis pas du matin xD
Clopes, colocs tamponneuses
Réveil en souffrance
Et la bouffe, dans tout ça ? 😉
Avec le rythme intense du travail saisonnier, pas le temps de faire les courses ni de cuisiner… Alors, pour la modique somme de 250 yens par repas (2,14 €), Gala nous propose à manger matin, midi et soir. Une nouvelle occasion pour moi de découvrir de nouvelles saveurs 😉 Je ne mange pas de petit déjeuner, mais je commande toujours un bentô pour le midi et vais à la cantine presque tous les soirs !
Le bentô (boîte-repas) du midi
Matin et soir, tous à la cantine !
Pointage, sprint et courbettes : travailler à la japonaise
On n’est pas là pour rigoler…
Le « temps suspendu »
Travailler en station de ski au Japon, ça veut dire expérimenter le rythme du travail saisonnier à la sauce japonaise. C’est-à-dire des semaines de cinquante heures à travailler dans une langue qu’on maîtrise peu, avec des journées qui commencent à 6h30 et se terminent vers 19h30. Entre le boulot intense, les pauses déj passées à faire du ski, les rencontres et les séances de japonais, j’ai fait l’expérience du temps suspendu… Je suis rentrée dans une sorte de transe : je ne savais plus si le temps passait exceptionnellement vite ou incroyablement lentement. Je n’avais pas une seconde à moi et, en même temps, au bout de deux semaines j’avais l’impression d’être à Gala depuis des mois.
J’ai aussi dû m’adapter à quelques particularités du travail à la japonaise. Par exemple, j’ai vite compris que « à l’heure, c’est plus l’heure ». En gros, si on commence le travail à 6h30, ça veut dire qu’il faut être en uniforme et en rangs pour l’appel à 6h20 ! On nous a bien prévenus en arrivant : trois retards à l’appel et c’est la porte.
Excusez-moi de vous demander pardon, si vous voulez bien vous donner la peine…
Mais le plus contraignant, c’est sans doute l’exigence qu’ont les Japonais quant au service client. J’ai constaté avec surprise que, quand ils sont placés dans la posture de client, les Japonais pourtant si polis peuvent se révéler de vraies peaux de vache ! Mes collègues japonais m’ont expliqué que c’était normal : au Japon, l’adage « le client a toujours raison » est d’or. Même si c’est un vilain tokyoïte mal réveillé qui, arrivé par le premier shinkansen, s’irrite à la moindre question sur sa pointure…
A nous de lui passer de la pommade en utilisant le « keigo », registre de langue utilisé en signe de déférence. La moindre phrase se transforme alors en formule terriblement alambiquée… En gros, plus on fait des phrases à rallonge et plus on fait de détours, plus on est poli. L’important, c’est de montrer qu’on se donne du mal ! Et, bien entendu, ne surtout pas oublier de s’incliner sans cesse.
Courir avec des snowboards dans les bras
En outre, au Japon, un bon service client suppose une rapidité extrême. Nous devons tout faire pour montrer que nous allons le plus vite possible, et tout signe de désinvolture ou relaxation est fatalement proscrit. Il faut en suer pour le client… C’est d’autant plus une nécessité pendant les jours de très grande affluence, comme lors du weekend du Nouvel An. A cette occasion, nous avons eu plus de 6000 personnes par jour à la station. Ainsi, malgré les vingt comptoirs ouverts et les quatre-vingt-dix employés sur le pont, il y a eu jusqu’à deux heures de queue pour la location ! Je vous raconte pas la grogne…
Alors, pour raccourcir au maximum le temps d’attente, nous COURONS littéralement avec des skis et des snowboards dans les bras. Moi et mes un mètre cinquante-cinq, nous avons développé des techniques au cours des semaines pour parvenir à transporter jusqu’à quatre paires de skis ou snowboards à la fois. Sans parler des chaussures de ski, qui ne font pas dans la gamme légère… Je m’en suis fait, des bleus et des égratignures, en trimballant tout ce beau monde d’un bout à l’autre des comptoirs. Sans parler de tous les collègues que j’ai failli me prendre en pleine poire :p
… mais on rigole bien quand même !
Un environnement de travail stimulant
Quand je vous raconte tout ça, vous devez vous dire « mais quelle horreur, pourquoi s’infliger ça ?? » Mais en fait, il y a plein d’aspects funs dans ce travail 🙂 Déjà, le dépassement de soi que cela suppose : c’est comme une performance sportive tous les jours, couplée à un exercice mental d’organisation et de mémoire. Quand on voit arriver un formulaire avec la taille des gens, il faut vite calculer dans sa tête la longueur des skis et des snowboards, la pointure des chaussures, et aller chercher le bon matériel, dans l’ordre optimisé pour gagner du temps. C’est presque comme jouer à un jeu vidéo de rapidité et de stratégie ! Quand on enchaîne un bloc de cinq heures de travail à faire ça, on entre dans une sorte de transe. Je crois même que j’ai fait l’expérience de ce que les anglophones appellent le « flow »…
L’esprit d’équipe des Japonais
En plus, il y a plein de petits détails marrants qui font que Gala est une station très sympa pour travailler. Tout d’abord, la plupart de mes collègues japonais sont jeunes et très sympas, toujours prêts à se marrer. Les plus jeunes, qui ont entre 18 et 20 ans, sont souvent facétieux et font beaucoup de blagues. Les plus anciens prennent naturellement les nouveaux sous leur aile et sont toujours prêts à nous expliquer les choses ou à nous apprendre des mots de japonais. En fait, je n’ai jamais fait l’expérience d’un tel sens du travail en équipe ! Tout le monde est très consciencieux et a l’air d’avoir à cœur de ne pas mettre ses collègues dans la panade. Cela crée une dynamique de groupe très bosseuse, mais aussi pleine d’entraide 🙂
Anecdote : le « smile training » du matin
Et puis, en travaillant au Japon, on fait des expériences qu’on ne revivra jamais ailleurs… Je pense notamment à « l’entraînement au sourire » que nous faisons tous les matins. Après l’appel, un des managers nous fait toujours faire ce que nous appelons aussi le « whisky » 😉 Nous devons répéter après lui et imiter tout ce qu’il fait :
- « Whiskyyyyy !! » (et là, nous devons sourire comme des psychopathes et tenir ce sourire pendant cinq secondes. Exercice très difficile quand on s’est levé à 5h, qu’on a déjà les courbatures de la veille et qu’on se sent d’une humeur de chien… Non, je ne suis toujours pas du matin xD)
- « Ohayô gozaimasu ! » (« bonjour », on s’incline une fois)
- « Omatase itashimashita ! » (« pardon pour l’attente », et on s’incline encore un coup)
- « Arigatô gozaimashita ! » (« merci, au revoir », cette fois on s’incline un peu plus bas)
- « Itteraisshaimase ! » (« à bientôt », et on s’incline une dernière fois)
Les Japonais, fous de snowboard et de poudreuse
Au Japon, le ski, c’est ringard !
Évidemment, si on vient travailler en station de ski, ce n’est pas que pour faire des courbettes ou apprendre le japonais. C’est aussi pour la glisse… Mais figurez-vous que, au Japon, faire du ski c’est carrément ringard ! Seuls les enfants et les vieux en font. Presque tous les 16-35 ans font du SNOWBOARD. J’étais étonnée de le constater, puisqu’en France le ski reste largement majoritaire…
Je vois deux explications à cela. La première, c’est que j’ai constaté que les Japonais qui vont en station accordent une ÉNORME importance à leur look. C’en est presque comique, parfois… Et le snowboard, ça en jette quand même plus que les skis 😉 Et la deuxième, c’est que le snowboard se prête magnifiquement à la poudreuse. Or, la poudreuse japonaise est si réputée que les snowboardeurs du monde entier lui ont affublé le tendre sobriquet de « Japow » (Japan + powder).
Quand la poudreuse japonaise se défile
Sauf que cette année, à Gala, on devrait plutôt parler de poudre aux yeux… Déjà, nous sommes dans la préfecture de Niigata, et non pas sur l’île septentrionale de Hokkaïdo, où on dit trouver la meilleure neige du monde. Et en plus, comme sur le reste de la planète, nous avons eu cette année un hiver particulièrement chaud. La neige n’est donc pas vraiment au rendez-vous :'( A Gala, l’hiver 2019/2020 n’était donc pas la meilleure saison de ski. Mais pas seulement à cause de la météo, vous vous en doutez…
#coronavirus
Quand le covid-19 s’immisce dans les montagnes japonaises…
Depuis quelques semaines, la baisse du tourisme liée à l’épidémie de coronavirus frappe la station de ski de plein fouet. Certes, le Japon reste pour l’instant bien mieux loti que de nombreux autres pays, dont la France bien sûr (et je croise les doigts pour que ça continue)… Mais au niveau du tourisme, c’est une catastrophe, comme partout ailleurs. En effet, les touristes étrangers qui constituent une grande part de la clientèle de Gala ont maintenant déserté le Japon.
En ce qui nous concerne, cela signifie que nous sommes au semi-chômage technique. De semaines de cinquante heures, nous sommes passés à vingt-huit, avec trois jours de congés par semaine… L’avantage, c’est que nous avons enfin le temps de nous reposer, et notamment de faire la grasse mat’ ! La mauvaise, c’est que nous allons gagner bien moins de sous que prévu. Tant pis, je me rattraperai en faisant plus de volontariat et moins de tourisme pendant les mois à venir… Et, bien entendu, loin de moi l’idée de me plaindre quand je sais que des dizaines de millions de personnes sont aujourd’hui confinées !
La station de ski désertée par les touristes
La seule chose un peu pénible c’est que, quand la station est vraiment déserte, qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Le pire, c’est d’être posté en « annai », qui signifie « accueil / information ». On nous place à l’entrée de l’espace location, debout avec un petit porte-formulaires et un stylo, et on guette le client PENDANT DES HEURES. Notre rôle ? Guider les gens à travers le complexe système de formulaire-essayage-queue-comptoir-échange de la location. Un rôle dont personne ne veut hériter en temps normal, et qui devient intolérablement ennuyeux quand il n’y a personne… Heureusement que ça m’inspire des haïku 😉
L’escalator coule
Inondant le hall désert
Où l’ennui me noie
Encore un choix que je ne regretterai pas !
Ma saison se termine dans une semaine et l’heure est donc au bilan. Conclusion ? J’ai beau me plaindre de la vie en collectivité, je ne regrette rien et je recommanderais vraiment cette expérience ! Cette saison en station s’est révélée un excellent moyen d’apprendre le japonais, d’expérimenter une culture professionnelle complétement dépaysante, de faire du ski gratuitement et de mettre des sous de côté pour la suite de mon voyage. C’est probablement une des dernières fois que je vis quelque chose de ce genre, et je ne regrette pas une seconde mon choix !
À présent, si la pandémie ne m’en empêche pas, je me réjouis de pouvoir utiliser ces sous-sous pour continuer à explorer le Japon… Et qui sait, peut-être même faire quelques détours par la Corée du Sud, le Vietnam et les États-Unis avant la fin de l’année ? On peut toujours rêver 😉 Et je dirais même plus, il FAUT continuer à rêver ! La bise à tous et mille pensées pour tous les confinés…
Whiskyyyyy ! !
J’ai bien rigolé, connaissant ton enthousiasme tôtmatinale …
Merci pour la visite, insolite, une autre forme de dépaysement.
Le petit coussin kawaii me rappelle le petit sac que Loulou t’avait offert et que tu as trimballé partout pendant des années.
Gros bisous et en avant pour de nouvelles aventures …hâte de les lire♡♡♡
Ah ça, faire des risettes à 6h30 du mat’, c’est sûr que c’est pas ma spécialité xD
Par contre je commence à bien maîtriser le service client, les courbettes et les formules à rallonge… Vous rigoleriez bien si vous me voyiez !!
Coucou Marioun
Ah il en a fallu du courage pour certains matins bien grincheux même si dans ton reportage tu as l’élégance de ne dénoncer personne qui vers quatre heure du mat aurait ete bruyant …
Mais d’autres rencontres semblent adoucir et délicieusement teinter ce tableau bento boulot dodo!
Des gros bisous
Des lève tôt au pays du soleil levant🇯🇵
Oui, plein de lève-tôt mais surtout plein de gens très sympas dans cette station 🙂
Je me rends compte que ça ne ressort pas dans l’article, mais malgré les règles de base très strictes, on avait quand même un management très bienveillant… Le boss de la location, Yuma, est vraiment super sympa. C’est juste le système japonais : tu connais les règles, tu fais le choix de ne pas les respecter, tu vires. Mais s’il t’arrive une bricole, ils seront là à 100% pour toi ! C’est un système très réciproque et, finalement, d’une assez grande justice.
Coucou Marion ! Trop chouette de lire ce reportage en immersion, on est avec toi dans la grosse fourmilière qu’a l’air d’être cette station de ski 🙂 Bon courage pour les journées plus mornes qui s’annoncent… Ça laisse le temps de préparer la suite du voyage !
Merci Alice ! Je t’avoue que je ne me plains pas de reprendre un peu mon souffle… Et ça laisse le temps de bloguer aussi 😉
Que ça fait du bien de te lire !! Même si tu as vécu Stupeur et tremblements … bon sang je ne doute ps que tu as apprécié ton séjour mais c’est parce que tu as …27 ans. Ton Japonais a dû considérablement s’améliorer. Contente que tu aies pris la décision de rester le plus longtemps possible. Éclate toi prends soin de toi continue à nous raconter ton aventure! Gros bisous de mon bureau à la maison, confinée comme nous tous
Merci Marie, moi aussi je suis trop contente de te retrouver dans les commentaires 🙂
Et oui, je pense bien fort à vous avec ce confinement ! Si je peux vous faire voyager un peu avec mon blog, ça sera un bonheur… En croisant les doigts pour que le Japon ne se confine pas à son tour……
Ah Marion, le retour !!!☺ Et pour notre plus grande joie ! Ton énergie et ta joie transparaissent dans ton article, ça fait du bien. Bravo aussi de relativiser, de mettre en lumière le positif partout où il se trouve.
Des pensées pour toi et la famille qui deviez vous retrouver prochainement « in situ ». L’essentiel est que tout le monde aille bien.
À bientôt !
Ah oui, c’est vrai que ça fait une déception à gérer que ma petite famille ne puisse pas venir me rejoindre au Japon… Mais j’espère bien que ce n’est que reporté !! Et j’ai bien conscience que cette situation est beaucoup plus difficile pour toutes les personnes qui perdent leur emploi, tombent malades, reportent leur mariage…
Restons positifs et solidaires. Big up à tous !!!
Moi j’ai une question de la plus haute importance :
Pourquoi y-a-t-il un carton de Pampers dans ta chambre ?
Cela s’explique t-il par les journées longues sans pause pipi ?… :p
J me posais la même question….
Oh oui continue de nous faire voyager avec ton blog ! Incroyable expérience !
Bisous
Bonne théorie !! xD
Figure-toi que je me pose la même question depuis quatre mois ! C’est le carton de Joyce, ma coloc taïwanaise, qui n’a pourtant pas de bébés.. Très pratique pour poser bouilloire, sèche-cheveux et autres accessoires du quotidien à la résidence ^^
Ma chérie, quel plaisir de te lire à nouveau ! Ravie d’en apprendre un peu plus sur ton expérience et ton ressenti pendant ces derniers mois. C’est tellement extraordinaire tout ce que tu fais… Prends bien soin de toi my love <3 <3
Oui, c’est promis, je ferai bien attention ^^ Prenons aussi bien soin les uns des autres !