Aujourd’hui, je voudrais répondre à cette question que beaucoup me posent : à quoi ça ressemble, le Japon en temps de coronavirus ? Comme je vis sur l’archipel depuis novembre 2019, la pandémie a bien entendu impacté mon quotidien. Ce séjour en visa vacances-travail constitue mon troisième voyage au Japon mais, évidemment, le premier à avoir lieu pendant une pandémie ! Je vois donc à quel point les conditions sont différentes. Parfois pour le pire, parfois pour le mieux…

Mon expérience du confinement japonais en avril et mai derniers

Un confinement frileux ?

L'épidémie de covid-19 s'est déclenchée pendant ma saison en station de ski dans les montagnes japonaises. Au début, du fond de nos montagnes, tout ça nous paraissait bien lointain et abstrait... Mais quand les touristes ont déserté la station et que nous nous sommes retrouvés au semi-chômage technique, nous avons enfin compris que l'épidémie nous concernait aussi !
L’épidémie de covid-19 s’est déclenchée pendant ma saison en station de ski dans les montagnes japonaises. Au début, du fond de nos montagnes, tout ça nous paraissait bien lointain et abstrait… Mais quand les touristes ont déserté la station et que nous nous sommes retrouvés au semi-chômage technique, nous avons enfin compris que l’épidémie nous concernait aussi !

Comme vous le savez peut-être, le Japon a un peu traîné avant de finalement se confiner à la mi-avril… Certains prétendent qu’ils voulaient à tout prix éviter de repousser les Jeux olympiques. De plus, c’était un confinement peu contraignant et beaucoup moins strict qu’en France. En effet, la plupart des restaurants sont restés ouverts, ainsi que de nombreux bains publics et autres établissements de ce genre. Et surtout, les autorités ne disposaient d’aucun moyen de répression, ce qui rendait la situation très différente de celle de la France.

Le gouvernement s’est donc appuyé sur la bonne volonté des Japonais en les enjoignant à rester chez eux, et ce jusqu’à la fin du mois de mai. Pour l’instant, ça n’a pas trop mal marché ! Étant donné la légèreté apparente de certaines mesures, beaucoup s’étonnent que le Japon s’en sorte si bien face au covid-19.

Ma planque dans les Alpes japonaises : merci le wwoofing !

Me voilà en train de préparer de la sauce avec les piments bios de la ferme où j'ai passé tout le confinement, dans les Alpes japonaises. Ne me grondez pas à cause de mon nez qui dépasse du masque, si je ne fais pas ça je suis aveuglée par la buée sur mes lunettes !
Me voilà en train de préparer de la sauce avec les piments bios de la ferme où j’ai passé tout le confinement, dans les Alpes japonaises. Ne me grondez pas à cause de mon nez qui dépasse du masque, si je ne fais pas ça je suis aveuglée par la buée sur mes lunettes !

Quand l’épidémie de covid-19 a commencé à toucher l’ensemble du Japon, je venais de terminer ma saison de ski et je m’apprêtais à voyager dans tout le pays pendant quelques mois. Concrètement, j’aurais pu continuer à me déplacer librement au Japon sans subir la moindre punition. Mais, bien entendu, il n’était pas question pour moi de risquer de propager le virus… J’ai donc cherché une solution de repli, qui était toute trouvée : mon grand ami le wwoofing !

Comme vous le savez si vous me lisez régulièrement, J'ADORE le wwoofing. Ce volontariat dans de petites fermes bios, où l'on travaille quelques heures par jour contre le gîte et le couvert, est selon moi le meilleur moyen de voyager au Japon sur un petit budget. Et en temps de confinement, quelle joie et quel privilège de passer mes matinées au potager !
Comme vous le savez si vous me lisez régulièrement, J’ADORE le wwoofing. Ce volontariat dans de petites fermes bios, où l’on travaille quelques heures par jour contre le gîte et le couvert, est selon moi le meilleur moyen de voyager au Japon sur un petit budget. Et en temps de confinement, quelle joie et quel privilège de passer mes matinées au potager !

C’est ainsi que j’ai passé tous les mois d’avril et mai dans la même ferme, auprès d’une famille avec trois enfants. L’occasion pour moi de rester en sécurité, de faire de gros progrès en japonais et de prendre l’air tous les jours dans le potager ! Dans le contexte instable et anxiogène de la pandémie, le wwoofing a vraiment été une aubaine pour moi. Mais, malheureusement, il est beaucoup plus compliqué de trouver des hôtes de wwoofing ces derniers mois… En effet, de nombreux hôtes ont peur d’accueillir des voyageurs et de risquer ainsi de contaminer leur communauté.

Même après le déconfinement japonais, les gestes barrières s’appliquent

Cela fait presque deux mois que le confinement du printemps est terminé mais, comme partout, les gestes barrières s’imposent pour lutter contre le covid-19. Port du masque, utilisation de gel hydroalcoolique, prise de température, distanciation sociale… J’imagine que ça ressemble beaucoup à ce qui se fait en France !

Dans la plupart des temples et sanctuaires japonais, les statues ont été affublées de masques afin de protéger les dieux contre le coronavirus. À moins que ce ne soit pour encourager les fidèles à respecter les gestes barrières ?
Dans la plupart des temples et sanctuaires japonais, les statues ont été affublées de masques afin de protéger les dieux contre le coronavirus. À moins que ce ne soit pour encourager les fidèles à respecter les gestes barrières ?

Les Japonais, mieux armés que nous face au covid-19 ?

La différence notable avec la France, c’est qu’au Japon il y a déjà une distanciation sociale naturelle ! Je ne sais pas si ce seul fait suffit à expliquer la propagation relativement lente du virus, mais les Japonais sont le peuple le moins tactile que j’aie jamais rencontré. Pour commencer, ils ne se font pas la bise, n’échangent pas de hugs et ne se serrent que très rarement la main. En effet, la coutume veut qu’on s’incline pour se dire bonjour, tout en gardant une distance respectueuse. Ça vaut bien sûr pour les inconnus, mais aussi pour les proches : la plupart des Japonais n’ont pas embrassé leurs parents depuis leur petite enfance !

Un petit détail rigolo dans ce contexte anxiogène : à l'entrée de certains temples, la traditionnelle fontaine de purification a été remplacée par des flacons de gel hydroalcoolique !
Un petit détail rigolo dans ce contexte anxiogène : à l’entrée de certains temples, la traditionnelle fontaine de purification a été remplacée par des flacons de gel hydroalcoolique !

De plus, les Japonais conservent naturellement une distance plus grande entre eux. D’ailleurs, pour lutter contre le covid-19, on nous impose carrément une distance de deux mètres entre chaque personne ! Mais il y a également d’autres critères qui peuvent expliquer que les Japonais s’en tirent mieux que nous avec les gestes barrières. Tout d’abord, ils sont parfaitement habitués à porter des masques. Dès le début de l’épidémie, la plupart des gens avaient des masques chez eux, voire dans leur sac à main, et ça les perturbe beaucoup moins que nous de devoir se promener masqués ! Enfin, au Japon il y a vraiment des toilettes publiques partout, maintenues très propres, qui permettent de se laver facilement les mains.

Faire du tourisme au Japon pendant le covid-19, ça se tente ?

Un faon et sa maman dans le fameux parc de Nara où, outre des temples classés par l'UNESCO, on peut admirer des biches japonaises "sauvages". Un lieu pris d'assaut en temps normal, mais si paisible en période de coronavirus !
Un faon et sa maman dans le fameux parc de Nara où, outre des temples classés par l’UNESCO, on peut admirer des biches japonaises « sauvages ». Un lieu pris d’assaut en temps normal, mais si paisible en période de coronavirus !

Avant de poursuivre, je tiens à préciser qu’aujourd’hui, au 24 juillet 2020, aucun touriste étranger n’est autorisé à poser un seul orteil au Japon. Seules les personnes de nationalité japonaise, ou certains de leurs proches, sont autorisés à pénétrer sur le sol nippon. La question de savoir s’il est possible de faire du tourisme au Japon ne s’applique donc qu’aux résidents qui, comme moi, se trouvaient déjà sur place au début de la crise du coronavirus.

J’ai les lieux touristiques pour moi toute seule…

Un monsieur se met à l'aise sur le ferry presque désert menant au volcan actif de Sakurajima... Un comportement qui n'est pas typiquement japonais, c'est le moins qu'on puisse dire xD Y aurait-il relâchement en ces temps extraordinaires ?
Un monsieur se met à l’aise sur le ferry presque désert menant au volcan actif de Sakurajima Un comportement qui n’est pas typiquement japonais, c’est le moins qu’on puisse dire xD Y aurait-il relâchement en ces temps extraordinaires ?

Depuis la fin du confinement japonais fin mai, j’ai repris la route et j’ai pas mal bourlingué dans tout le pays. Je vous ai d’ailleurs raconté mes étapes préférées dans mes cinq derniers articles 🙂 Et, comme vous avez pu le voir, je ne rencontrais pas grand-monde sur mon chemin ! On pourrait considérer qu’il s’agit de la meilleure période possible pour visiter le Japon : Nara ou le mont Koya sans les hordes de touristes, c’est un luxe. Et moi qui n’aime pas la foule, je m’en accommode plutôt bien…

… quand j’arrive à m’y rendre !

Ça n'a pas été simple de rejoindre les sentiers de randonnée du Kumano Kodô, au sud de la péninsule de Kii. En effet, les bateaux et la plupart des bus qui les desservent habituellement ne circulaient pas à cause du coronavirus.
Ça n’a pas été simple de rejoindre les sentiers de randonnée du Kumano Kodô, au sud de la péninsule de Kii. En effet, les bateaux et la plupart des bus qui les desservent habituellement ne circulaient pas à cause du coronavirus.

Tant qu’on s’en tient aux villes, ces temps-ci il reste assez facile de voyager à travers le Japon. En effet, les transports publics y fonctionnent plus ou moins normalement et, à part certaines attractions comme le musée Ghibli ou Disney World, la plupart des lieux publics sont maintenant ouverts avec peu de restrictions.

Mais dès qu’on sort des sentiers battus, et notamment si on va à la campagne, il devient beaucoup plus difficile de circuler ! En l’absence de touristes, de nombreux services ont été fermés : navettes, location de vélos, restaurants, cafés, bains thermaux, etc. Et il est parfois très compliqué de se renseigner à l’avance pour savoir ce qui sera ouvert… Ce qui peut mener à des déconvenues !

En juin dernier, j'ai passé un weekend en amoureux dans le parc national du Seto Naikai, réputé pour son parcours cycliste de 70 km à travers un chapelet de petites îles. Malgré nos recherches préalables, nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir que le service de location de vélos et ses navettes spéciales étaient fermés à cause du covid-19. Heureusement, nous avons finalement réussi à trouver un petit magasin de location et, même sans navettes, avons pu parcourir une trentaine de kilomètres à couper le souffle ! Et en guise de dédommagement, nous avions les pistes cyclables et les plages pour nous tous seuls :)
En juin dernier, j’ai passé un weekend en amoureux dans le parc national du Seto Naikai, réputé pour son parcours cycliste de 70 km à travers un chapelet de petites îles. Malgré nos recherches préalables, nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir que le service de location de vélos et ses navettes spéciales étaient fermés à cause du covid-19. Heureusement, nous avons finalement réussi à trouver un petit magasin de location et, même sans navettes, avons pu parcourir une trentaine de kilomètres à couper le souffle ! Et en guise de dédommagement, nous avions les pistes cyclables et les plages pour nous tous seuls 🙂

En temps de covid-19, pas un chat dans les auberges de jeunesse japonaises

Une biche esseulée dans le grand parc de Nara, vidé de ses touristes étrangers à cause du coronavirus.
Une biche esseulée dans le grand parc de Nara, vidé de ses touristes étrangers à cause du coronavirus.

Comme je vous le disais plus haut, les touristes étrangers ne sont pas encore autorisés à entrer au Japon. En outre, les Japonais eux-mêmes évitent de multiplier les déplacements au sein même du pays… En juin 2020, les auberges de jeunesse japonaises ont donc perdu plus de 90 % de leur clientèle. Autant vous dire que ça change radicalement l’ambiance en tant qu’utilisatrice ! Le bon côté c’est que, pour le prix d’une nuit en dortoir, j’ai généralement l’auberge entière pour moi toute seule. L’inconvénient, c’est que je n’ai plus l’occasion de faire des super rencontres avec d’autres voyageurs, comme quand j’étais en Mongolie, par exemple… Mais la bonne nouvelle c’est que, grâce aux aides de l’État japonais, la plupart des auberges s’en sortent financièrement. Tant mieux !

Un été au Japon sans JO et sans matsuri :'(

Deux chars du fameux matsuri (festival religieux et populaire) de la ville de Karatsu, exposés dans un musée dédié.
Deux chars du fameux matsuri (festival religieux et populaire) de la ville de Karatsu, exposés dans un musée dédié.

Outre le report des JO, le coronavirus aura définitivement changé le visage de cet été japonais en entraînant l’annulation de tous les festivals traditionnels. Au japon, l’été est pour tous synonyme de « matsuri », c’est-à-dire de festival. En général liés à une célébration religieuse locale, ils sont prétextes à des défilés de chars, des danses cadencées par le rythme du tambour, des foires où l’on se rend en yukata (kimono léger) et de superbes feux d’artifice. Enfin, paraît-il… Car c’est mon premier été au Japon, et je n’ai donc jamais pu assister à un matsuri !! Et, malheureusement, ce n’est pas cette année que je vais commencer :'(

Cependant, je comprends parfaitement la décision du gouvernement japonais d’annuler tous les festivals. En effet, c’est bien le seul moment de l’année où, justement, les Japonais oublient toute retenue habituelle et se frottent joyeusement au reste de la foule !

Ma consolation : les beaux musées de Karatsu et Aomori

Heureusement, il existe de très beaux musées qui permettent d'admirer les chars des festivals et de goûter un tout petit peu à l'atmosphère des matsuri. Dans mon dernier article, je vous parlais de celui de Karatsu. Voici maintenant deux photos prises à Aomori, ville réputée pour son festival "Nebuta" et ses magnifiques chars illuminés de l'intérieur.
Heureusement, il existe de très beaux musées qui permettent d’admirer les chars des festivals et de goûter un tout petit peu à l’atmosphère des matsuri. À la fin de mon dernier article, je vous parlais du musée de Karatsu. Voici maintenant deux photos prises à Aomori, ville réputée pour son festival « Nebuta » et ses magnifiques chars illuminés de l’intérieur.
Chacun des chars du festival d’Aomori est constitué d’une structure en bois et en fils de fer, sur laquelle sont collés des plaques de washi (papier japonais). Celles-ci sont ensuite peintes à la main par des artistes ultra-spécialisés. Un art éphémère et fort coûteux… Chacun des vingt-deux chars vaut environ 50 000 € et sera détruit après le festival ! Mais cette année, pas de festival, et tous les préparatifs du Nebuta ont dû être brutalement arrêtés…

Et la suite du voyage ?

On me demande souvent comment j’envisage la suite de cette année bouleversée par la pandémie. Bien sûr, j’ai dû adapter mes plans comme tout le monde. J’ai ainsi renoncé à la venue de ma famille au printemps et aux voyages que j’avais prévus en Corée et au Vietnam. Cependant, je m’estime très chanceuse car je suis en bonne santé et, malgré les restrictions, je continue à approfondir ma connaissance du Japon.

Théoriquement, je pourrais maintenant rentrer en France si je le souhaitais, mais j’ai envie de profiter des trois mois de visa qu’il me reste. Et notamment, de visiter deux coins de l’archipel japonais que je ne connais pas du tout : Hokkaïdo et Okinawa ! Alors, restez dans la boucle pour la suite de mes aventures 🙂 Et si je n’ai pas répondu à toutes vos interrogations sur le coronavirus au Japon, n’hésitez pas à les poser en commentaire. Je vous répondrai avec plaisir !

Cet article a 10 commentaires

  1. Falzon

    Salut Marion ha que c’est bon de te lire. Tu nous fais voyager, en ces temps de « non mouvement » c’est précieux d’autant que nous devions nous rendre au Japon en novembre…soyons réalistes ça ne se fera pas…
    Et comment va ton japonais ? Tu as dû sacrément progresser !
    Bonne continuation dans cette exceptionnelle aventure. A bientôt de te lire. Encore, c’est passionnant 😃

    1. Marion

      Merci beaucoup Marie, comme toujours tes adorables commentaires me vont droit au cœur ^^
      Je comprends ta frustration à l’idée d’annuler le voyage, et je frémis en me disant qu’à peu de choses près le mien a bien failli ne pas se faire… Si jamais vous ne pouvez pas partir en novembre, j’espère bien que ça ne sera que reporté ! Et que je pourrai éventuellement vous filer des tuyaux 🙂
      Quant à mon japonais… Il va vraiment pas mal 😉 Après les premiers six mois d’efforts, j’ai ENFIN passé le cap qui me permet maintenant d’avoir une conversation et de lire un peu les idéogrammes. C’est pas du luxe ! Je n’ai pas encore un niveau pro, mais je m’en tire sans problème dans toutes les situations de la vie quotidienne…
      またね 🙂

  2. Hildegard

    Je me prépare à l’idée que le voyage reporté à la Toussaint ne se fera pas non plus. Quelle vacherie ce Corona virus..peut-être irai je faire du wwoofing en France ou en Italie !
    Merci pour la balade. Très drôle la photo du dieu féroce et furibard avec son épée et son masque rose layette sur ton mail de présentation !

    1. Marion

      Croisons les doigts, mais c’est vrai que c’est assez casse-tête d’essayer de planifier des voyages en ce moment… Au moins, je me dis que ça m’apprend à vivre au jour le jour.
      Je suis ravie que la photo te plaise ! La statue m’a beaucoup fait rire quand je l’ai vue en vrai xD

  3. Chlo

    Merci pour cet article très intéressant ! C’est sûr que ce fichu virus a tout bousculé, et il faut revoir ses plans sans cesse… Mais je sais que ta capacité d’adaptation est exceptionnelle 😀
    Je rêve aussi d’assister un jour à un « matsuri », ça fait tellement rêver, comme dans Fruits Basket 😛
    De toute façon tu as raison, le principal est que tu sois en bonne santé <3
    Gros bisous !

    1. Marion

      Ouiii, moi aussi j’aimerais trop mettre un joli yukata en coton et aller lancer des feux d’artifice sur la plage… Tant pis, il me faudra bien des raisons de revenir au Japon 😉

  4. Criquelecroc

    Encore un super article et on voyage encore avec toi avec le média covid!
    Merci pour les belles photos
    Les vélos en premier plan ça parle bien, ça envoie de l’air,
    Merci de ce bel écrit !

    1. Marion

      Avec plaisir 🙂 🙂 🙂 Oui, j’adore la liberté que procurent les vélos, donc j’en emprunte ou j’en loue dès que j’ai l’occasion ! Rien de tel pour explorer, surtout en ce moment, avec tous les bus supprimés…

  5. Isao

    Yo, Magnifique voyage présenté ici, j’en ai eu des frissons ! Ça doit être magique de voyager au Japon sans aucuns touriste ! Et au passage… J’aurais une petite question, mes 2 petits frères et moi avions prévue de faire 2 mois de wwofing au Japon à partir de juillet 2021, et donc pour trouver quelqu’un qui veuillent nous accepter, nous avions prévue de nous y prendre très tôt en avance mais au vue des circonstances (COVID-19) pensez vous que nous y arriverons pour juillet 2021 ? (汗)

    1. Marion

      Bonjour Isao ! Merci pour votre commentaire 🙂
      C’est une bonne idée de s’y prendre tôt pour contacter les hôtes de wwoofing, mais pas trop non plus : je pense que 1 ou 2 mois à l’avance c’est parfait. Surtout en ce moment, avec toute l’incertitude autour du covid : les hôtes ne savent pas forcément à quoi ressemblera leur quotidien dans six mois… Et surtout, rassurez-vous : il y a plein d’hôtes de wwoofing géniaux, donc vous trouverez toujours, même si par hasard le premier que vous contactez a déjà du monde 🙂
      J’ai d’ailleurs consacré un article à ce sujet, avec tous mes meilleurs conseils : https://areyouradis.fr/trouver-des-hotes-de-wwoofing-au-japon/
      N’hésitez pas à me demander si vous avez encore des questions 🙂 Bonne préparation !

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